Vente aux esclaves

Résumé

À peine ai-je ouvert les yeux qu’on me traîne dans un couloir jusqu’à une pièce lugubre où m’attendent plusieurs hommes. L’incompréhension laisse vite place à la peur.

Ils sont si nombreux que je ne peux pas les compter. Je dois juste me plier à toutes leurs demandes et tous leurs ordres, sans me plaindre. Je viens de mettre les pieds en enfer, mais je ne suis pas la seule. Nous sommes des dizaines, enfermées et livrées à ces monstres qui vont nous vendre lors d’un marché aux esclaves. Lorsque mon tour arrive, je suis pétrifiée. 

Et si, pour m’en sortir, je devais accepter le pire pacte qui soit ?

Je m’appelais Julie, dorénavant, appelez-moi Iris.

5/5
Une dark époustouflante - Le dernier roman d’Eva Adams sort aujourd’hui et je n’en ai fait qu’une bouchée. En une soirée, il a été dévoré. Depuis je l’ai même relu pour m’imprégner des mots de l’auteure et de l’histoire terrifiante de Julie, ou devrai-je plutôt l’appeler Iris. Cette fois-ci l’auteure abandonne son sujet de prédilection qu’est le BDSM. Elle a décidé de nous entraîner dans la noirceur de l’âme humaine, comme elle l’avait déjà fait dans « brown sugar », mais elle se lance à corps perdus dans une DARK que je qualifierai de « hors pair ». Ames sensibles s’abstenir, vous n’aurez ni guimauve, ni paillettes, ni bisounours. Eva Adams ne fait, dans ce livre, pas dans la romance et n’y va pas par quatre chemins. Les scènes sont violentes, dérangeantes et certaines vous glaceront le sang. Aucune scène n’est consentie et c’est là que réside toute la différence avec les autres écrits de l’auteure. En effet, dans « vente aux esclaves », nous découvrons un groupe de jeune femmes séquestrées, violentées, violées et une plus particulièrement dont nous allons suivre sa descente aux enfers. Elle se nomme Julie, elle a été enlevée et va vivre au fil des pages les pires sévices qu’il peut exister. Après ma lecture, j’en sors complètement abasourdie, choquée, mais aussi pleine de rage face à cette humanité, à cette « traite des blanches » qui est encore très présente de nos jours et dont on ne parle pas assez dans les romans. Je sais qu’il n’est pas simple de parler de l’innommable, mais Eva Adams arrive, avec un style très brut à nous faire prendre conscience de ce qu’il peut exister. Je me suis dès les premières lignes attachée à cette petite chose fragile qu’est Julie. On a envie de l’aider à s’enfuir, vous aurez même certainement des envies de meurtres comme moi je les ai eu face à certains personnages masculins. Ce livre est très dur, l’auteure ne ménage pas sa peine à nous détailler la moindre des scènes que vit Julie ou les autres femmes, mais n’oubliez pas quelque chose, rien n’est laissé au hasard. Avec Eva Adams, tout est lié, alors cherchez bien les indices, mais vous risquez de découvrir des connexions, que je n’osais espérer dans ce type d’ouvrages. Pour les adeptes de sa plume, je pense que vous ne serez pas surpris de revoir certains personnages chers à notre cœur. Redécouvrir Julie ou plutôt Iris dans un autre contexte m’a beaucoup perturbé, mais cela augure aussi de nouveaux romans… Merci Eva pour cette DARK à laquelle je ne m’attendais pas, mais comme à ton habitude, tu as réussi à me surprendre, et quelle plus belle victoire pour un auteur que de scotcher son lectorat. Bravo à toi

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